L'hypnose avec les enfants est magique, c'est un moment de partage et de complicité.
Ils n'ont pas besoin de paraître, comprendre, faire semblant, ils sont juste eux-mêmes et les séances sont souvent très drôles. On discute les yeux ouverts avec des personnages de dessin animé, on enferme des peurs dans des boîtes, on envoie des monstres dans l'univers, parfois en Afrique au milieu des éléphants, les enfants ont une créativité sans limite.
L’hypnose peut se faire avec les enfants à partir de 5 ans mais en ce qui me concerne, je préfère commencer vers 7/8 ans. L’important est de distinguer ce qu’ils vivent à l’intérieur de ce qu’ils montrent, de parler de toutes les émotions : peur, tristesse, joie, amour.
Pour l’enfant, la notion de jeu est extrêmement importante. On parle peu, voire pas du tout. On joue. Les parents sont des co-thérapeutes.
Est-ce que tous les enfants peuvent faire de l'hypnose ?
L'hypnose est un état naturel, une connexion à soi, une capacité d'imagination qui diminue fortement chez l'adulte quand le muscle de l'imagination est rouillé.
Un enfant a une capacité d'imagination exceptionnelle et quand il joue, il est en "état modifié de conscience" donc en hypnose. Les enfants sont des spécialistes de l'hypnose si on considère que c'est une connexion à soi-même. La réponse est donc oui et ce sont eux les experts du sujet !
Mon cadre de séance
Il est rare que l’on vienne voir un hypnothérapeute en première intention et parfois il peut y avoir trois objectifs différents : celui de chacun des parents et celui de l’enfant. D’où l’importance d’avoir un échange de 15mn en début de séance.
Et comme la plupart du temps, le seul objectif de l’enfant est l’amour de papa et maman, ce moment d’échange est important. Si papa et maman valident le thérapeute, l’enfant peut s’autoriser à nous suivre. Si les parents sont divorcés, il est important d’avoir l’accord des deux.
La séance d’hypnose en elle-même dure autour de 20mn car un enfant a un monde imaginaire très riche, il entre très facilement en état d'hypnose, travaille vite et s'ennuie vite. Les séances d'hypnose enfant doivent donc être créatives, ludiques et dynamiques. Les jeunes enfants font souvent la séance les yeux ouverts et s'ils n'ont pas envie de parler, on peut utiliser des accessoires. De mon côté, avec les enfants, toute la séance d'hypnose se fait sous forme de jeux.
On termine par un débriefe rapide pendant lequel l’enfant partage ce qu’il a envie de partager ou me permet parfois de dire ce qu’il n’ose pas dire.
A la séance suivante, on fait le point sur ce qui a changé.
En résumé
- C’est lui qui dira à ses parents s'il a envie de revenir.
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Il peut parler ou se taire.
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Respect de ce que l'enfant veut raconter ou pas.
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Séance courte, confidentialité.
L'hypnose à tout âge
5 ans : plus c’est simple, plus ça marche. On lui explique que l’hypnose est un pouvoir magique que tout le monde a. Puis on se parle 5 minutes et on fait des jeux hypnotiques. On peut lui expliquer par exemple que l’on va jouer à créer un nouveau personnage et juste valider qu'il a compris.
7 ans : compréhension du cerveau. On explique à l'enfant que le cerveau apprend des choses tout le temps, par exemple on marche mais on ne sait pas que l’on marche. On va jouer à imaginer une situation, un super pouvoir. Si à un moment l'enfant n’y arrive pas ou n’a plus envie, on passe à autre chose.
10 ans : compréhension du mode automatique. J'explique à l'enfant qu’il y a des choses qu’il sait faire sans même s’en apercevoir, comme du vélo. On lui apprend à dire à son cerveau qu’il est capable de faire la même chose quand il voit quelque chose qui lui fait peur, en étant protégé dans sa bulle par exemple.
12-13 ans : Pendant cette période, la créativité et la sociabilité s'expriment. Le dégoût et la pudeur peuvent se développer et une ou des phobies peuvent apparaître. J'utilise parfois le dessin si l'enfant n'a pas envie de parler, par exemple : dessiner deux ronds, dans un rond il va dessiner ce qu'il y a en lui, à l’intérieur et dans l’autre, ce qu'il montre aux autres.
Quels outils pour une hypnose enfant ?
J'utilise des crayons, des feuilles, de la pâte à modeler, des cartes, des playmobils, un coffre pour enfermer les émotions négatives, une baguette magique pour effacer les problèmes, des marionnettes pour les doigts pour symboliser les copains à l'école par exemple.
L’enfant peut venir avec son doudou qui pourra avaler le problème.
Quelles questions pose-t-on à un enfant ?
L'idée est de mieux le connaître pour adapter la séance et pouvoir imaginer des histoires ou des métaphores.
Je vais lui demander ce qu'il aime, ce qui le fait le plus rire, ses activités favorites, son dessin-animé préféré, ce qu'il n'aime pas du tout, son endroit préféré, ce qu'il fait quand il a l'émotion dont le parent m'a parlé (exemple : tristesse, peur, colère), ce que cette émotion l'empêche de faire, ce qu'il ferait s'il se réveillait dans un monde où son problème a disparu ou s'il avait une baguette magique.
Comment définir l'objectif si l'enfant a un mal-être mais ne parle pas ?
Il existe de nombreuses techniques, en voici quatre à titre d'exemple :
1- Je demande à l'enfant de dessiner son problème :
- Il se dessine
- Il dessine ce qui est important dans sa vie (maîtresse, ballon de foot, copains)
- Il dessine ce qui lui enlève de l’énergie et ce qui lui en donne?
- Puis l'émotion liée à ce qui est important (ex : un personnage triste)
- Puis je vais créer le lien entre les dessins et lui demander comment il aimerait que ça se passe.
2- Pour les cas de harcèlement scolaire et pour le deuil, j'utilise des bouchons ou des playmobils et pose des questions comme : "si on déplace un bouchon, que se passe t-il ? Et si toi tu avais envie de faire différemment, tu mettrais où le bouchon ? Qu’est ce que ça veut dire pour les autres?"
3- Je demande à l'enfant d'imaginer une salle de contrôle comme dans le film Vice Versa : l’enfant va trouver comment modifier ce qu’il doit changer. S’il ne sait pas, je lui dis qu’il va forcément trouver une solution et je l'aide à la trouver. Quand c'est le cas, on réunit les membres de la salle de contrôle, on vérifie que tout le monde est ok et on va faire un tour dans le futur pour voir comment ça se passe.
Comment les faire entrer en état de conscience modifié ?
La plupart du temps, on peut se contenter de leur demander de fermer les yeux et ils y sont mais pour bien travailler, je préfère les emmener au pays de l'hypnose.
Entre 7 et 11 ans, j'utilise des images simples, les plus parlantes possibles et chargées en émotion: devenir un superhéros, avoir des superpouvoirs, jouer à un jeu imaginaire (avec un animal par exemple), aller dans son lieu favori découvrir une surprise.
On joue souvent avec des phénomènes hypnotiques : lourdeur, mains collées, lévitation des mains, catalepsie, mains magnétiques. Je raconte à l'enfant que son bras rêve : quand son bras est en l’air, je suggère qu'il peut commencer à flotter comme une plume dans le vent, il peut même se transformer en oiseau et se sentir décoller.
Si l'enfant ouvre tout le temps les yeux (ce qui est fréquent), je peux lui raconter que quand on a les yeux ouverts, on ne voit pas toute la magie du monde puis lui suggérer d’ ouvrir et de fermer les yeux (pour augmenter le niveau d'hypnose) et de souffler comme on gonfle un ballon pour calmer sa respiration.
L'idée est d'improviser et de s'adapter.
On peut aussi utiliser des techniques comme :
- Le coffre au trésor (dès 5 ans)
Je lui demande d'imaginer un coffre plein de trésors, de mettre la main dedans, de sortir les objets, de les mettre de côté. Souvent, l’enfant rouvre les yeux pour vérifier. Parfois il choisit un symbole et on va travailler avec, parfois il entre dans l’objet (par exemple dans un château) et on va travailler dans le château.
- Pour les 7-10 ans : je leur demande de choisir un personnage fétiche et de l'appeler pour les aider. Je mets mes mains sur celles de l'enfant et j’appuie légèrement en comptant de 10 à 0. On dit tous les deux la phrase : Licorne licorne (ou autre), viens jouer avec moi pour m’aider. L'enfant ressent très vite sa présence, sa forme, sa couleur. La plupart du temps, il le voit parfaitement les yeux ouverts.
Quels sont les sujets les plus courants en hypnose enfant ?
Peurs, anxiété
3-7 ans : peur du noir, d’animaux, de cambrioleurs, de monstres. Les parents doivent naviguer entre empathie et limites à fixer.
Après 7 ans : toutes les peurs qui empêchent l’enfant de vivre normalement.
- En hypnose, on va travailler la transformation de l’objet phobique, la création d’un outil magique anti peur, mettre en place des rituels rassurants pour le soir. J'utilise souvent des marionnettes pour scénariser différemment.
- On peut aussi faire un dessin avant/après pour que l’enfant intègre le dessin de l’état désiré, travailler en futurisation du style : "maintenant tu es capable de xx".
- En Hypnose Humaniste, on peut travailler sur les peurs avec une Thérapie Symbolique Simple ou TSS : après l'induction hypnotique, je demande à l'enfant ce qui l’empêche de faire ce qu'il veut faire (exemple : "la peur m'empêche de dormir"). Je lui demande à quoi ressemble cette émotion, où elle est dans le corps, s'il veut la transformer ou s'en séparer.
Enfin, je vérifie bien avec l'enfant où est partie l'émotion et si l’ancien emplacement est impeccable : si ce n'est pas le cas, on va le soigner avec de la lumière, de la force, de l'énergie.
- On peut aussi créer une armure pour que l’enfant se sente protégé ou lui apprendre à appeler son super héros pour le protéger.
- Enfin, une autre technique très efficace consiste à faire sortir l’émotion sous forme de nuage : l’enfant va sortir de ce nuage, se mettre à l’extérieur. Si l’émotion est utile, il va la transformer, sinon il peut la faire partir. L'enfant va créer une cabine d’essayage avec ses bras, entrer dedans et essayer une nouvelle émotion qui lui convient mieux. C’est debout, physique, en mouvement et très puissant. L'enfant va choisir comment il a envie de se sentir.
Cauchemars, rêves traumatiques
Pour les problèmes de sommeil, je dessine parfois une ligne (avec ondulations) en expliquant les cycles du sommeil pour que l'enfant puisse la mémoriser avant de commencer le travail en hypnose.
Après une induction hypnotique, l'enfant va transformer en imagination cette ligne en chemin magique rempli de belles surprises qu'il pourra parcourir avec un ami, un animal, un protecteur.
Au fur et à mesure de ce voyage, l'enfant va rencontrer des obstacles, parfois des choses déplaisantes qu'il va corriger avec son protecteur jusqu'à ce que tout soit parfait. Puis il va continuer le chemin et mettre en place les ajustements nécessaires jusqu'à ce que le chemin remonte vers un endroit symbolisant la fin de la ligne (le réveil). Il peut alors s'étirer comme un chat et se réveiller plein d'énergie comme après une bonne nuit de sommeil.
Cet exercice va permettre à l'enfant de traiter symboliquement ses soucis.
Si l'enfant a des mauvaises pensées, on peut s'amuser à tirer dessus comme Dumbledore et les jeter dans un grand bol ou les envoyer dans l'univers.
TDAH / trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
C’est une maladie neurologique qui a deux caractéristiques principales : l’hyperactivité ("je ne peux pas m'empêcher de bouger") et l’inattention ("j'ai du mal à me concentrer") ou l’impulsivité ("j'agis avant de réfléchir"). On estime à 5 à 8% de la population totale souffrant de TDAH avec souvent un impact sur l’estime de soi.
En hypnose, on ne traitera que les cas pouvant avoir une origine psychologique.
Je vais par exemple créer une bulle de flou avec seule la maîtresse en image nette, aider l'enfant à trouver un endroit de calme, ralentir le temps, ralentir le corps.
Je peux aussi travailler avec des métaphores.
Parfois je fais imaginer à l'enfant qu'il peut devenir fort, puissant et calme comme une montagne et lui montrer que son inconscient sait faire cela. J'aime aussi faire explorer un paysage à l'enfant, lui faire chercher un trésor (la solution) dans un buisson d'épines (le problème), se servir d'une armure et d'une épée puissante et découvrir dans le coffre un trésor qui va lui donner toute la force pour arriver désormais à faire ce qu'il a à faire.
Mais le plus important est de se synchroniser avec l'enfant et pas forcément rechercher du calme.
Ce ne sont que des exemples, il n'y a pas de séance type, je m'adapte à l'enfant et à son imaginaire.
Haut potentiel HPI - HPE
Les enfants précoces (Q>130) peuvent souffrir en raison du décalage avec l’extérieur, l'impression d'être un extra-terrestre et certains se font harceler et n'osent pas forcément en parler à leurs parents.
On distingue plusieurs profils HP :
1 : celui qui réussit en classe : profil perfectionniste avec une forte angoisse de l’échec. Il recherche en permanence l’approbation des adultes. Il a une obsession pour la justice.
2 : celui qui provoque : hyper créatif, il s’ennuie en classe, conteste les règles, il gère mal ses émotions. Les enseignants l’identifient rarement comme HPI car il est souvent inadapté au système scolaire et il en souffre beaucoup.
3 : celui qui s’efface : il ressent une grande frustration, fait tout pour cacher sa douance afin d’être accepté par les autres, il est en suradaptation permanente.
4 : celui qui décroche : il se sent incompris, il a beaucoup de colère et de rancoeur. Ce sont souvent ceux qui dérangent. Ils sont souvent en colère et sur la défensive.
5 : celui qui a des troubles affectifs ou troubles autistiques : il a souvent une faible estime de lui et est paniqué par l’échec.
Je vais lui demander comment ça se passe dans sa tête quand il est en colère et s'il veut modifier l'émotion (couleur, forme etc.). On va souvent travailler en symbolique, surtout s'ils en ont marre de raconter leurs problèmes.
Et généralement, pour ce type de profil, je privilégie les inductions dynamiques avec phénomènes hypnotiques (mains collées, catalepsie, lévitation, doigts collés etc.)...
Troubles du sommeil
Nous avons 4 à 6 cycles de sommeil par nuit avec des phases calmes et des phases actives qui varient selon l’âge de l’enfant
A 6 ans, un enfant a besoin en moyenne de 11h de sommeil, 9h à 12 ans.
Les réveils nocturnes concernent 25 à 50% des enfants de moins de 5 ans. Terreurs nocturnes et cauchemars sont fréquents jusqu’à 6 ans. Le somnambulisme touche 15% des 4-12 ans. Il peut prendre différentes formes, allant du simple marmonnement nocturne jusqu'à des comportements complexes et structurés.
Je vais souvent travailler sur l’anxiété avant de travailler sur le sommeil.
Il est important d’apprendre à son enfant à s’endormir seul et lui proposer des rituels d’auto-hypnose.
Troubles alimentaires
Je vais travailler sur l’estime de soi, l’image du corps, travailler sur la projection à devenir adulte, le sujet du poids étant développé dans d'autres articles, je ne vais pas en reparler ici.
J'utilise souvent l'Hypnose Humaniste et les protocoles tels que l'enfant intérieur ou le féminin/masculin blessé pour travailler la sécurité intérieure, l'acceptation de soi.
Je ne gère pas les troubles tels que l'anorexie sans l'accord du médecin traitant et des parents.
Confiance en soi
On construit sa confiance en soi et son estime de soi pendant l'enfance et l'adolescence.
Les enfants sont souvent tiraillés entre des forces opposées : les règles des parents, celles de l'école et leur envie d'être eux-mêmes. Ils peuvent être fascinés par les "meneurs", perturbateurs, insolents et donnant l'impression d'avoir totalement confiance en eux alors que la plupart du temps, il s'agit de façade.
Il y a de nombreuses techniques pour travailler la confiance en soi :
- Le bouton de confiance qui est une technique d'ancrage. L'enfant va se souvenir en détails d'un ou plusieurs moments où il a eu une grande confiance en lui et "ancrer" ce moment. Puis il va choisir un endroit sur le corps qu'il pourra presser pour retrouver cette confiance dès qu'il en aura besoin.
- Le cercle magique qui qui permet de booster une ressource qu’il a déjà en lui. L'enfant va choisir un ancrage (exemple : le poing fermé), visualiser un cercle et se souvenir d'un événement où cette confiance a été importante ou faire comme s'il l'avait déjà s'il n'a pas de souvenir.
Puis il va sauter dans le cercle en pressant son ancre et en étant dans ce souvenir ou ce rêve et y rester le temps nécessaire pour ressentir cette sensation.
Quand la sensation sera suffisamment forte, il pourra sortir en faisant un pas en arrière et en relâchant l'ancre. Puis il recommence et saute à nouveau dans le cercle en augmentant la sensation.
Il peut même choisir un mot magique qu'il va crier en sautant dans le cercle. Comme ça, il pourra retrouver cette sensation de confiance soit en disant le mot magique, soit en imaginant le cercle, soit en pressant son ancre.
Croyances limitantes
On va vérifier la croyance limitante en faisant un test kinésiologique rapide et ce qu'il veut.
Exemple : "Je n'y arriverai jamais car je ne suis pas assez bon" et ce que l'ado veut : "Je peux réussir"
Je commence par affaiblir cette croyance limitante avec une méthode appelée le processus Dickens puis on démarre soit en PNL, soit en hypnose :
- Je demande à l'adolescent d'imaginer par exemple que le père Noël existe et de décrire précisément ce qu'il voit, entend, ressent (pour voir comment il représente une situation à laquelle il ne croit pas)
- Puis il va se dire "Je n'y arriverai jamais car je ne suis pas assez bon" (sa croyance limitante) et s'imaginer en train de rater ce qu'il veut faire. De la même façon, il va décrire comment il voit, ressent, entend la situation,
- Enfin, il va transformer les détails sensoriels de sa croyance limitante pour qu'elle ressemble au doute, pour que sa croyance ait le même impact dans son esprit que l'existence du père Noël. Exemple : si l'affirmation du père Noël est très floue et celle de la croyance limitante très nette, je vais accompagner l'ado à rendre la description de sa croyance limitante très floue.
- Puis on va transformer le doute en conviction et faire les différentes étapes à l'envers. Exemple de conviction : "J'ai 13 ans". Il décrit ce qu'il voit, ressent, entend.
- Puis il affirme "Je peux réussir" en décrivant précisément la situation (dont il doute).
- Enfin, il va modifier les détails sensoriels du doute pour qu'ils ressemblent à la certitude du "J'ai 13 ans"
- Et on teste !
C'est compliqué à expliquer mais facile à vivre. Ce type de jeu permet de raccourcir le temps nécessaire pour mettre en place les premiers changements de comportement.
On pourra aussi travailler avec des techniques de futurisation avec des ancrages puissants que l'ado pourra reproduire chez lui.
Difficultés d'apprentissage
Souvent, ce qui bloque chez l'enfant concerne les techniques d'apprentissage.
- Une technique PNL est d'adapter l'apprentissage au canal préféré de l'enfant : Visuel (l'enfant se souvient des images du cours), Auditif (l'enfant a besoin de lire le cours à haute voix), Kinesthésique (il apprend en se déplaçant). Et l'idéal est de mixer ces canaux.
- Clarifier certains cours grâce à des vidéos, parfois plus claires.
- Faire des associations d'idée (films, anecdotes, photos)
- Créer un ancrage d'apprentissage avec des rituels (musique, phrase, lieu)
- Réviser régulièrement, par petits morceaux.
L'enfant a souvent du mal à comprendre le rapport entre ce qu'il apprend à l'école et la vie réelle qu'il aura plus tard. Et leur cerveau ne leur permet pas encore de se projeter dans le futur. C'est pour ça que les promesses d'argent de poche et les sermons sur l'avenir fonctionnent généralement assez mal.
Ce qui fonctionne le mieux est la récompense immédiate : "travaille pendant 1 heure puis tu pourras jouer à ton jeu".
En hypnose, on va activer des apprentissages inconscients, demander à l'inconscient ce qui bloque, lui demander d'aider à trouver une solution, mettre en place un nouveau comportement. Là encore, ce ne sont que des exemples.
En conclusion, l'hypnose avec les enfants est extraordinaire et permet au thérapeute de se replonger en enfance avec joie, plaisir et innocence. En jouant avec les enfants, en les écoutant et en les respectant, on découvre avec eux des solutions souvent magiques et qui seraient restées inaperçues avec juste une analyse intellectuelle.
Découvrir l'hypnose pour un enfant est un cadeau dont il pourra se servir toute sa vie pour booster ses compétences et trouver plus de bien-être.
Pour tous renseignements, n’hésitez pas à me contacter.
Sources : Hypnose pour les enfants et les adolescents - D'Angeli Lockert - Formation Hypnose et enfance Arche